Solo Show: Portraits
Until March 29, 2023, the Ravaisou gallery in Bandol is hosting the exhibition by Marian Williams, originally from Rotterdam (Netherlands). This Var exhibition invites you to discover her work on portraits.
Rearranged works – from found objects, photos, illustrations, magazines, antique books… where faces and busts merge, presented alone or in groups, representations of humans but also of objects…
“I started with simple collage art with many compositional elements. Mainly small works that I made with vintage paper dating from the 1970s at the latest. Because recent paper is subsequently plasticizes and loses it’s specific grain, explains the artist who now lives and works in France. Over time, I refined my work in a more minimalist approach and on larger formats. »
To enlarge and recompose these XL formats, Marian Williams uses different techniques. “Once a composition suits me, I photograph it, mirror it, enlarge it and transfer it to a large canvas where only the ink remains. I then refine it by painting over it with acrylic, oil or pastel.
This process is not fixed, I like to test and experiment.
Between Dadaism, vintage and surrealism
At the crossroads of surrealism, pop art or Dadaism, her works take us back into a retro-chic universe.
“Since I was little, I have been a fan of vintage. I love browsing flea markets to discover objects and images from the fifties or sixties. Whether visually or by touch, there are testimonies rich in information from this era, such as this exhibition.
This results in anachronistic representations of Hollywood stars like Marilyn Monroe or artists like Frida Kahlo, inspired by Warhol.
Women are also enormously represented and are part of the artist’s commitment.
“Women inspire me more than men. That doesn’t mean I don’t like them (laughs).
But I know their feelings better. For Frida, I preferred to use images where she appears as a strong woman.
An ecological commitment also where vintage is not just a nostalgic object. Because this colourful universe reveals a certain darkness.
Like this old advert from the sixties praising the new product from the chemical company Union Carbide which will be at the origin of the greatest industrial disaster in history, two decades later in India.
More than making us dream, and through this return to the past, Marian Williams’ work questions us about our current crises.
FLORIAN SIMÉONI
Jusqu’au 29 Mars, 2023, la Galerie Ravaisou a Bandol accueille l’exposition de Marian Williams, originaire deRotterdam (Pays-Bas). Cet affichage varois propose de découvrir son travail sur le portrait.
Des oeuvres réarrangées - à partir d’objets trouvés, de photos, d’illustrations, de magazines, de livres d’époque… où se confondent visages et bustes, présentés seuls ou en groupe, des représentation d’humains mais aussi d’objects…
“J’ai commencé par le collage simple avec beaucoup d’éléments de composition. Principalement sur de petits oeuvres que j’ai faites avec du papier vintage datant des années 1970 au plus tard. Car il devient plus plastifié par la suite et perd ce grain spécifique, explique l’artiste qui vit et travaille aujourd’hui en France. Avec le temps, j’ai éclairci mon travail dans une démarche plus minimaliste et sur de plus grands formats.”
Pour agrandir et recomposer ces formats XL, Marian Williams utilise différentes techniques. “ Une fois qu’une composition me convient, je la photographie pour la mettre en miroir, je élargis et la transféré sur une grande toile où il ne reste plus que l’encre. Je peaufine ensuite en peignant par-dessus avec de l’acrylique, de l’ huile ou du pastel.
Ce procédé n’est pas fixe, j’aime tester et expérimenter.”
Entre dadaïsme, vintage et surréalisme
À la croisée du surréalisme, du pop art ou du dadaïsme, ses oeuvres nous renvoient à un univers rétro-chic.
“ Depuis que je suis tout petite, je suis fan de vintage. J’adore parcourir les marchés aux puces pour découvrir des objets et des images des années cinquante ou soixante. Que ce soit de manière visuelle ou au toucher, se sont des preuves chargées d’informations de cette époque, comme cette exposition.”
Cela donne des représentations anachroniques de stars hollywoodiennes comme Marilyn Monroe ou d’artistes comme cette Frida Kahlo à l’inspiration warholienne.
Les femmes sont d’ailleurs énormément représentées et font partie de l’engagement de l’artiste.
“ Les femmes m’inspirent plus que les hommes. Cela ne veut pas dire que je ne les aime pas (rires).
Mais je connais mieux leurs sentiments. Pour Frida j’ai préféré utiliser les images où elle apparaît comme une femme forte.”
Un engagement écologique aussi où le vintage n’est pas qu’un article nostalgique. Car cet univers bariolé laisse apparaître une certaine noirceur.
À l’image de cette veille publicité détournée des années soixante vantant le nouveau produit de l’ entreprise chimique Union Carbide qui sera à l’origine de la plus grande catastrophe industrielle de l’histoire, deux décennies plus tard en Inde.
Plus que nous faire rêver, et à travers ce retour dans le passé, le travail de Marian Williams nous questionne sur nos crises actuelles.
FLORIAN SIMEONI
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About the artist
Of all forms of art, Marian prefers to express herself through collage. Her analog compositions combine acrylic paint and oil paint, original illustrations dating from 1900 till today and three dimensional recycled components. The works, influenced by pop art, dadaism and surrealism, show originality and freshness.
Artwork
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Roquebrune sur Argens FranceInfo for buyers
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